La galerie Artwins, créée par Caroline Thieffry, vient d’adhérer au SLAM. Cette galerie en ligne propose des œuvres variées du XIXe siècle. Notre adhérente nous présente son parcours et ses derniers coups de cœur.
Une passion dès l’enfance
Sensibilisée depuis l’enfance à l’art sous toutes ses formes, j’ai rapidement développé un goût très prononcé pour ce qui a trait au XIXe siècle, notamment pour le symbolisme et l’Art nouveau. Cette inclination s’est rapidement transformée en passion.
Après l’obtention de deux Masters de recherche en Histoire de l’art à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, le premier sur Maurice Denis en 2016, le second sur Ferdinand Hodler en 2017, j’ai intégré les départements des Tableaux et Dessins anciens et du XIXe siècle
chez Christie’s. J’ai ensuite complété cette formation auprès de marchands et d’un expert en tableaux du XIXe siècle.
chez Christie’s. J’ai ensuite complété cette formation auprès de marchands et d’un expert en tableaux du XIXe siècle.
Cette expérience m’a logiquement amenée à me lancer dans une nouvelle aventure professionnelle en créant la galerie Artwins en 2021.
Le XIXe siècle dans toutes ses expressions
La galerie en ligne Artwins présente une sélection de dessins, estampes et tableaux essentiellement du XIXe siècle, s’inscrivant dans une veine ‘fin-de-siècle’, à la fois symboliste mais également romantique, et même comique ! Vous y trouverez de nombreuses œuvres en écho avec des sujets connus de la littérature et de l’opéra, réinterprétés par les artistes de l’époque. Mon intention est également de permettre à certains artistes oubliés, notamment des femmes ou des artistes étrangers, de retrouver leurs lettres de noblesse.
Les œuvres qui vous sont proposées ont été soigneusement sélectionnées pour leurs qualités plastiques et historiques, chacune faisant l’objet de recherches approfondies.
L’esprit de la galerie est celui du partage, non seulement avec un public averti, mais aussi avec un public plus jeune et moins familier de cet univers.
Un dessin orientaliste
J’ai récemment fait l’acquisition d’un dessin orientaliste de Georges Clairin, représentant deux femmes de la tribu algérienne Ouled-Naïl. Il s’agit d’un thème recherché, qui a inspiré l’artiste tout au long de sa vie. Ce dessin, qui est certainement l’un des derniers exploitant ce
sujet, nous plonge dans un Orient fantasmé et très théâtral : au sein d’un patio lumineux accueillant une fontaine, les protagonistes sont assises sur un canapé luxueusement brodé.
sujet, nous plonge dans un Orient fantasmé et très théâtral : au sein d’un patio lumineux accueillant une fontaine, les protagonistes sont assises sur un canapé luxueusement brodé.
Toutes deux sont richement vêtues. Leurs coiffes imposantes, leur posture fière, leur poitrine découverte… tout, ici, invite à l’imaginaire.
Le projet d’ouvrir une galerie physique
Proposant pour l’instant nos œuvres en ligne, j’ai la volonté de développer la galerie par le biais d’expositions physiques de plus en plus nombreuses et régulières. C’est l’occasion pour moi d’y accueillir mes clients, de leur présenter mes dernières acquisitions en avant-
première, et bien évidemment de faciliter des échanges féconds. Bien que pluridisciplinaire, ce métier de passion a pour pilier la connaissance. Quel meilleur moyen pour apprendre et transmettre que de communiquer et observer ensemble ?
première, et bien évidemment de faciliter des échanges féconds. Bien que pluridisciplinaire, ce métier de passion a pour pilier la connaissance. Quel meilleur moyen pour apprendre et transmettre que de communiquer et observer ensemble ?