Ségolène Beauchamp nous présente sa librairie, qui propose un large choix d’ouvrages soigneusement sélectionnés de toutes les époques : littérature et poésie, livres d’artiste, reliures rares…
Le livre, un objet d’art pour la lecture
D’une sensibilité familiale à l’ancien et à l’art, j’ai aimé très tôt les livres, qui réunissent pour moi l’attrait d’un bel objet, le témoignage d’une histoire et l’intérêt d’un texte. Mes études en lettres modernes, suivies en même temps que l’École du Louvre, m’ont conduite à un mémoire sur l’humaniste Geoffroy Tory de Bourges, imprimeur et premier libraire juré du Roi. Cette découverte de l’histoire du livre m’a captivée, et — débutante enthousiaste écoutant les conseils de biblio-maîtres tels Gérard Oberlé, Madame J. Vidal-Mégret, Pierre Bérès… —, je me décidai à un avenir dans les livres.
Henri Vignes fut mon premier employeur, il y a 25 ans, grâce à l’entremise d’Anne-Marie Coulon qui lui transmit ma candidature.
Par la suite, bibliographe durant dix ans à la librairie Giraud-Badin, je me suis occupée des catalogues à prix marqués et des catalogues des nombreuses ventes publiques dont Dominique Courvoisier était l’expert.
J’étais aux premières loges pour apprendre le livre ancien, mais aussi pour observer la pratique de cette double activité de libraire-expert.
Indépendante dès 2008, j’ai choisi de travailler pour de grandes collections privées, divers libraires et maisons de vente.
Puis la fébrilité des achats, le plaisir de choisir et de posséder (un temps seulement…), l’envie de mettre en valeur autrement… m'ont rattrapée, et je suis devenue membre du Slam en 2020.
Henri Vignes fut mon premier employeur, il y a 25 ans, grâce à l’entremise d’Anne-Marie Coulon qui lui transmit ma candidature.
Par la suite, bibliographe durant dix ans à la librairie Giraud-Badin, je me suis occupée des catalogues à prix marqués et des catalogues des nombreuses ventes publiques dont Dominique Courvoisier était l’expert.
J’étais aux premières loges pour apprendre le livre ancien, mais aussi pour observer la pratique de cette double activité de libraire-expert.
Indépendante dès 2008, j’ai choisi de travailler pour de grandes collections privées, divers libraires et maisons de vente.
Puis la fébrilité des achats, le plaisir de choisir et de posséder (un temps seulement…), l’envie de mettre en valeur autrement… m'ont rattrapée, et je suis devenue membre du Slam en 2020.
Littérature passionnément, l’art incontournable
J’achète des livres qui avant tout me plaisent, et que je souhaite défendre et valoriser.
Je les cherche chez des particuliers, en ventes publiques, mais aussi chez des confrères. Ma librairie est en ligne sur les sites spécialisés, et je vais à la rencontre des collectionneurs à Paris.
J’axe mes choix sur les ouvrages de littérature et de poésie, sur les illustrés anciens, les livres d’artistes, l’histoire des arts et l’histoire du livre, les musées, les langues, les reliures délicates ou curieuses… Mes domaines de prédilection restent très larges.
J’ai récemment acquis une reliure en veau repoussé et teinté établie par l’artiste peintre Emma Fanty-Lescure en 1918 ; j’ai beaucoup aimé son travail sur le cuir des motifs feuillagés, aussi vivants que ses fleurs en peinture, que l’on a plus l'habitude de voir de cette artiste. Les romantiques m’entourent toujours, et j’ai été ravie de trouver un exemplaire en reliure de l’époque de l’édition originale de L'Anglais mangeur d'opium, le premier livre d’Alfred de Musset (1828). J’aime découvrir des artistes, anciens ou contemporains, et je pense au vitrailliste orléanais Bernard Foucher, dont l'œuvre peinte se fond dans les vers de Hélène Cadou, qui elle-même eut une intense activité poétique à Orléans (Outre-miroir. Livre-stèle, 2003).
Je les cherche chez des particuliers, en ventes publiques, mais aussi chez des confrères. Ma librairie est en ligne sur les sites spécialisés, et je vais à la rencontre des collectionneurs à Paris.
J’axe mes choix sur les ouvrages de littérature et de poésie, sur les illustrés anciens, les livres d’artistes, l’histoire des arts et l’histoire du livre, les musées, les langues, les reliures délicates ou curieuses… Mes domaines de prédilection restent très larges.
J’ai récemment acquis une reliure en veau repoussé et teinté établie par l’artiste peintre Emma Fanty-Lescure en 1918 ; j’ai beaucoup aimé son travail sur le cuir des motifs feuillagés, aussi vivants que ses fleurs en peinture, que l’on a plus l'habitude de voir de cette artiste. Les romantiques m’entourent toujours, et j’ai été ravie de trouver un exemplaire en reliure de l’époque de l’édition originale de L'Anglais mangeur d'opium, le premier livre d’Alfred de Musset (1828). J’aime découvrir des artistes, anciens ou contemporains, et je pense au vitrailliste orléanais Bernard Foucher, dont l'œuvre peinte se fond dans les vers de Hélène Cadou, qui elle-même eut une intense activité poétique à Orléans (Outre-miroir. Livre-stèle, 2003).
Vive les visites en réel… et vive le digital !
Leitmotiv difficile à assouvir : trouver toujours plus de livres ; et je me surprends à trépigner d'impatience quand je ne peux pas aller chiner…
Car les ventes aux enchères m’occupent également, en tant qu’expert ; c’est une alternative qui m’intéresse, et je trouve un véritable équilibre avec ces deux activités.
J’ai encore beaucoup à faire pour affiner l’identité de mes catalogues, et me faire connaître auprès de nouveaux vendeurs et acheteurs.
Je suis très sensible à la puissance des réseaux sociaux, et il est intéressant de réfléchir à améliorer l’écho rencontré par nos publications. Les e-rdv et salons virtuels du Slam m’ont permis de rencontrer des clients très variés, et mon premier Salon du Grand Palais en septembre 2021 fut un succès ; je prévois de participer à d'autres salons, réels et virtuels.
Mon activité se déroule entre Paris et Orléans, donc pour le moment, je patiente face à la question d’ouvrir une librairie parisienne. Souvent, j’en rêve…
J’ai encore beaucoup à faire pour affiner l’identité de mes catalogues, et me faire connaître auprès de nouveaux vendeurs et acheteurs.
Je suis très sensible à la puissance des réseaux sociaux, et il est intéressant de réfléchir à améliorer l’écho rencontré par nos publications. Les e-rdv et salons virtuels du Slam m’ont permis de rencontrer des clients très variés, et mon premier Salon du Grand Palais en septembre 2021 fut un succès ; je prévois de participer à d'autres salons, réels et virtuels.
Mon activité se déroule entre Paris et Orléans, donc pour le moment, je patiente face à la question d’ouvrir une librairie parisienne. Souvent, j’en rêve…
Librairie Ségolène Beauchamp
86bis, rue Bellébat
45000 Orléans
86bis, rue Bellébat
45000 Orléans